Endurance. Sebastien Bourdais : « Je sais o combien Le Mans se merite »

?Le pilote sarthois va etre votre samedi 13 novembre 2021 i  l’origine d’la course de Petit Notre Mans, concernant le Michelin Raceway Atlanta, en Georgie (Etats-Unis). Une occasion pour revenir avec lui sur sa fin de saison, sa future ecurie et le potentiel retour a toutes les 24 Heures du Mans.

Newsletter Sports mecanique

Chaque semaine, toute l’actu des sports mecaniques

Votre e-mail reste collecte avec le Groupe SIPA Ouest-France pour recevoir les actualites. En savoir plus.

Entretien avec Sebastien Bourdais, pilote Cadillac Mustang Sampling / JDC-Miller, avant le Petit Notre Mans, ultime saison du championnat IMSA 2021, samedi 13 novembre (commencement a 18 h 10 heure francaise Afin de une arrivee dix heures plus tard, c’est a dire a 4 h 10 du matin, a suivre sur IMSA.tv et sur Auto Moto votre chaine ).

De quelle maniere envisagez-vous la course de Petit Le Mans, au terme d’une saison faite de succes ainsi que deceptions ?

Je suis partage, car si la voiture est bien equilibree nous avons des problemes de grip (adherence, N.D.L.R.) et de performance pure. I  propos des circuits urbains, qui sont bosseles, nous sommes a notre avantage car des Cadillac sont moins sensibles que les Mazda ou des Acura au reglage d’une hauteur de caisse. A Sebring, on a reussi a gagner, mais sur des circuits tels que Daytona ou Watkins Glen, on est vraiment a Notre peine. Ici, il faut s’accrocher et prendre en consideration la fraicheur en temperature, car on attend 5°C en fin de course alors qu’on va rouler pendant plus de quatre heures de nuit.

Petit Notre Mans propose une large coloration francaise, avec Motul et Michelin comme sponsors principaux. Qu’est-ce que i§a vous inspire ?

Cela montre qu’au-dela du business les Francais ont leur place dans de grandes manifestations americaines… La France est egalement 1 pays capable de detecter ainsi que former des pilotes de talent, ainsi, c’est pour cela qu’il y en a nombre ici sur la grille de commencement.

Michelin est aussi fournisseur unique du championnat. Il y remplace Continental depuis 2019. En tant que pilote en IMSA, quelles differences faites-vous entre ces 2 marques ?

Notre Continental etait tres polyvalent, tres securisant, un brin passe-partout, souvent pas super performant mais plus facile a se servir de que le Michelin. Depuis que le manufacturier francais reste la, on a des vrais pneus de course, avec des gammes de gomme qui ont des fenetres d’utilisation plus fines. Pour les pilotes, c’est un peu plus dur puisqu’il va falloir trouver le bon set-up. Mais depuis qu’ils seront la on a battu l’ensemble des records d’la piste, en ameliorant les temps au tour d’une a 2 minutes.

L’an futur vous serez l’un des pilotes officiels de Cadillac Chip Ganassi Racing, une ecurie d’usine avec environ moyens. Un soulagement Afin de vous ?

Disons que j’habite tres beaucoup ici, JDC Miller Motorsport/Mustang Sampling Racing. Les mecs paraissent adorables, c’est votre super groupe, mais c’est vrai que c’est frustrant de ne point toujours etre capable de se battre a toutes les avant-postes. Etre dans une ecurie d’usine, avec positive singles le support d’un constructeur, c’est l’assurance d’avoir environ moyens et c’est rassurant.

Pour combien de temps libre avez-vous signe avec eux ?

Rien n’a ete annonce, car Chip n’aime jamais amener ces sujets. Mais vous vous imaginez bien qu’avec les evolutions attendues dans le championnat, et notamment a compter de 2023 avec l’arrivee d’la categorie LMDh, je n’ai pas signe pour une seule annee.

Etes-vous excite via la perspective de retourner au Mans en 2023, pour le centenaire des 24 Heures ?

Evidemment. J’me demandais si je pourrai y retourner 1 jour, surtout dans la categorie Hypercar. En fonction du reglement et du nombre de voitures autorisees via constructeur, on verra si nous sommes selectionnes. J’espere bien etre au depart, mais je sais aussi o combien Le Mans se merite.

Avez-vous commence a bosser concernant le projet LMDh avec votre future equipe ?

Non, car je suis encore engage ici, et puis on a i  nouveau l’annee prochaine, qui est un moment de transition. Naturellement, au sein de Cadillac on voit deja de nombreux trucs ayant ete entreprises, je sais qu’Earl Bamber a deja fera legerement de simulateur. Tout va se mettre en place progressivement, mais avec la periode de l’annee DPi qui nous attend et le LMDh en gestation des equipes techniques sont deja tres occupees.

Qui sera la coequipier la periode de l’annee prochaine ?

Je ne peux gui?re vous penser car je n’en sais que dalle moi-meme. Mes contrats pilotes paraissent signes (Renger Van Zer Zande, Earl Bamber, ainsi, Alex Lynn, N.D.L.R.) mais rien n’est choisi.

Comment va se faire La selection ?

On aura une mot a dire, on a d’ailleurs deja parle tous ensemble, et j’ai realise une seance d’essai avec Earl. Mais je n’ai toujours pas roule avec les deux autres. Je sais qu’ils paraissent venus faire une seance ici, dans le Michelin Raceway Road Atlanta, mais je ne voulais gui?re y participer pour des questions de deontologie. Cela faudra donc qu’on roule a quatre pour connaitre qui pense quoi de la voiture. Nous le ferons en decembre.

Est-ce que la engagement avec Cadillac sonne la fin de ce engagement en Indycar ?

Souvent pas Afin de l’annee prochaine. Mais Larry Foyt vient de signer 1 nouveau pilote (Kyle Kirkwood, N.D.L.R.) via la voiture n°14 Afin de la periode prochaine, et ma seule chance pourrait etre qu’on arrive a mettre une troisieme voiture en piste, cela est pour le moment incertain. Apres, Il existe la question du calendrier. En theorie, je pourrai faire 12 des 17 courses, voire arpenter a la fois en IMSA et en Indycar les week-ends de circuit commun. Mais dans la totalite des cas il s’agira en derniere annee.

Qu’est et cela est le plus dur physiquement : l’Indycar ou l’IMSA ?